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Le dit du hérisson...

Le dit du hérisson...
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17 juin 2010

Qu'avez-vous fait à ma petite Belgique?

Inquiétudes...

Entre les mains du séparatiste et flamingant Bart De Wever (NVA, Nouvelle Alliance Flamande) et de l'ambitieux et orgueilleux homme au noeud pap' Elio di Rupo (PS, parti socialiste), que va devenir ma petite Belgique...

Seul Kroll nous permet de garder le sourire!

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11 juin 2010

Elections législatives du 13 juin

Ce dimanche, la Belgique (encore) entière se rendra aux urnes. Une nouvelle fois ! C’est, ai-je entendu je ne sais plus où, la sixième fois en sept ans…

Ces élections vont revêtir un caractère particulier pour moi : ce sera la première fois que ma fille, majeure depuis janvier, y prendra part, et j’ai été aussi, pour la première fois de mon existence de citoyenne, désignée assesseur. Je compte bien sûr y aller ! Je sais que la mode est à la dérobade mais je trouve important de vivre en démocratie (même si parfois, il faut y ajouter des guillemets) ; si l’on a cette chance, il faut en assumer les menus désagréments ! Et puis comme m’a dit une copine, « cela te changera des copies d’examens ! »

Dimanche, à l’aube, à l’heure où blanchit la campagne (réminiscence du grand V. H.), je voterai…

Sept heures du matin au bureau de vote ! Fin à 15h. Un jeton de présence de 23, 40 euros me sera généreusement octroyé par le législateur.

Pourvu qu’il pleuve !





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18 février 2010

Une jolie surprise...

Pour célébrer les deux années d’existence de son blog « Mes loisirs, mes joies, ma famille » , Astrid, alias Toinette, a fait un tirage au sort des lectrices qui lui ont laissé un commentaire pendant le mois de décembre.


J’ai été tirée au sort ! Et j’ai eu la joie de recevoir… des cadeaux !

·         Un livre : « Le chien des Baskerville » de Conan Doyle, que je n’ai jamais lu. Eh oui, il y a  des ouvrages de base que je n’ai jamais ouverts. Mais, dans ce cas-ci, c’est tant mieux ! Et comme j’entre dans une ère de « policiers », cela tombe plutôt bien…

·         Un sac pour mettre le livre ! Super, moi qui ai toujours peur d’abimer mes trésors. Et joli en plus ! Voyez par vous-même !

·         Un marque-page ! Je les collectionne. Il faudra qu’à l’occasion, je vous dévoile ma collection.

Je remercie vivement Astrid pour sa gentillesse et ces cadeaux.



Je dois aussi vous dire que depuis peu, Astrid tient un second blog, un blog exclusivement consacré à ses lectures : « Les lectures d’Astrid ».



Et je vous assure qu’elle carbure ! J’admire sa prouesse de tenir régulièrement deux blogs et de nous faire partager toutes ses découvertes littéraires.



« Partager » est son maître mot : elle met à disposition certains de ses livres et en fait un « livre voyageur ». C’est ainsi que j’ai reçu en prêt « Les rois du crime » dont je dois vous parler bientôt : il se termine… (Pour ceux qui me connaissent un peu, j’ai toujours plusieurs livres en chantier sans compter les lectures professionnelles).



Un tout grand merci, Astrid !




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10 janvier 2010

Une carte postale de Cologne

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Ce jeudi, lendemain de la « Fête des Rois » aussi nommée « Epiphanie » (c’est moi qui ai eu la fève !), j’ai emmené mes élèves de 3è à Cologne.

Cologne fut, à partir de 50 PC, une colonie romaine. C’est Agrippine, la mère de Néron et la femme de Claude, qui y était née et qui a voulu honorer sa ville en lui conférant le statut de Colonie (ses habitants devenaient alors des citoyens romains) : Colonia Claudia Ara Agrippinensium.


Nous avons bien sûr visité le musée archéologique, nous nous sommes arrêtés devant les vestiges de l’enceinte romaine de Cologne et nous sommes entrés dans la cathédrale : le Dom.

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C'est dans cette cathédrale que furent déposées, en 1164, les reliques des Trois Rois Mages.

La mention de l'Evangile est très brève et peu explicite: « Des mages vinrent d'Orient... ».

Les mages en Perse désignent la classe sacerdotale. Pour l'Eglise, ils sont les avant-coureurs des peuples qui se convertiront. Ils sont au nombre de trois, à cause des présents symboliques de l'or pour le roi, de l'encens pour un dieu et de la myrrhe pour un mort (le sacrifice). Ils sont trois aussi par analogie avec le chiffre de la Trinité. Ce n'est qu'au Moyen-âge que l'on peint leur visage de noir, rouge et blanc.

Au VIe siècle, ils reçoivent le titre de rois et au IXe siècle, on leur donne un nom: Gaspard, Melchior et Balthazar. L'antiquité chrétienne ignore tout de leur vie. Il faudra attendre le XXe siècle et le roman de Michel Tournier pour les faire vivre !

Le Moyen-âge a beaucoup utilisé le drame liturgique pour toucher les fidèles. L'adoration des Mages fut donc mise en scène à la fête de Noël. Les acteurs ecclésiastiques se présentent: « Nous sommes les trois rois de Tharsis, d'Arabie et de Saba ».

Au milieu du XIIe siècle, la pénitence liée à cette fête de l'Epiphanie fut supprimée et on organisa des réjouissances et des festins. Le chanoine qui avait été élu par ses pairs pour jouer le rôle de Jésus (le roi suprême recevant les offrandes des Mages) offrait une collation pendant laquelle on lui rendait les hommages dus à son rang éphémère.

Les familles agirent de même ce qui a donné naissance à la tradition du gâteau des rois et de la fève


Les reliques
de ces personnages légendaires seraient venues de Perse et d'Arabie et offertes par Sainte Hélène à Byzance. Saint Eustorge, ambassadeur byzantin, devint évêque de Milan où il déposa les reliques. En 1164, Frédéric Barberousse les donne à Rainald de Dassel qui les transporte à Köln.


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La châsse

est datée de 1181 et attribuée à Nicolas de Verdun. Les rois sont présentés de telle sorte que les têtes penchées avec les couronnes (offertes par Otton IV) puissent être visibles des fidèles.

Et chez vous, qui a eu la fève?

24 décembre 2009

Les 12 jours de Noël

Une collègue et néanmoins amie, comme disaient au temps de mes études, mes maîtres à l’ULB, m’a présenté ses vœux de fin d’année en m’offrant les paroles de cette chanson. J’ai cherché à en savoir plus et je serais particulièrement heureuse si vous pouviez compléter mes informations.

Les 12 jours de Noël sont les jours compris entre la fête de Noël (25 décembre) et l’Epiphanie ou arrivée des rois mages (6 janvier).

Le chiffre « 12 » représente la durée du voyage des Rois pour atteindre Bethléem et venir adorer Jésus, guidés par la fameuse étoile du berger (en fait, Vénus) : Jésus étant né à Bethlehem en Judée, au temps du roi Hérode, voici (que) des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent: Où est le roi des Juifs qui vient de naître? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer.

Ce nombre de jours serait lié à une séquence des versets de la Bible (Matthieu, 2, 1-12). Pour certains, il est également symbolique des mois de l’année (à venir) et du zodiaque.

Ceci dit, on constate que le chiffre « 12 » a une signification particulière dans notre monde judéo-chrétien (les 12 apôtres) mais aussi et déjà dans le monde gréco-romain (les 12 travaux d’Hercule).

Ce chant fut très populaire autrefois. Il énumère les cadeaux donnés durant les douze jours de Noël.

Les enfants en ronde devaient chacun chanter une nouvelle strophe, en reprenant aussi toutes celles qui avaient déjà été dites.

On the first day of Christmas,

My true love gave to me

A partridge in a pear tree.



On the second day of Christmas,

My true love gave to me

Two turtle doves,

And a partridge in a pear tree.



On the third day of Christmas,

My true love gave to me

Three french hens,

Two turtle doves,

And a partridge in a pear tree.



On the fourth day of Christmas,

My true love gave to me

four colly birds,

Three french hens,

Two turtle doves,

And a partridge in a pear tree.



On the fifth day of Christmas,

My true love gave to me

five gold rings,

four colly birds,

Three french hens,

Two turtle doves,

And a partridge in a pear tree.



On the sixth day of Christmas,

My true love gave to me

Six geese a-laying,

five gold rings,

four colly birds,

Three french hens,

Two turtle doves,

And a partridge in a pear tree.



On the seventh day of Christmas,

My true love gave to me

Seven swans a-swimming,

Six geese a-laying,

Five gold rings,

Four colly birds,

Three french hens,

Two turtle doves,

And a partridge in a pear tree.



On the eight day of Christmas,

My true love gave to me

Eight maids a-milking,

Seven swans a-swimming,

Six geese a-laying,

Five gold rings,

Four colly birds,

Three french hens,

Two turtle doves,

And a partridge in a pear tree.



On the ninth day of Christmas,

My true love gave to me

Nine ladies dancing,

Eight maids a-milking,

Seven swans a-swimming,

Six geese a-laying,

Five gold rings,

Four colly birds,

Three french hens,

Two turtle doves,

And a partridge in a pear tree.



On the tenth day of Christmas,

My true love gave ta me

Ten lords a-leaping,

Nine ladies dancing,

Eight maids a-milking,

Seven swans a-swimming,

Six geese a-laying,

Five gold rings,

Four colly birds,

Three french hens,

Two turtle doves,

And a partridge in a pear tree.



On the eleventh day of Christmas,

My true love gave ta me

Eleven pipers piping,

Ten lords a-leaping,

Nine ladies dancing,

Eight maids a-milking,

Seven swans a-swimming,

Six geese a-laying,

Five gold rings,

Four colly birds,

Three french hens,

Two turtle doves,

And a partridge in a pear tree.



On the twelfth day of Christmas,

My true love gave to me

Twelve drummers drumming,

Eleven pipers piping,

Ten lords a-leaping,

Nine ladies dancing,

Eight maids a-milking,

Seven swans a-swimming,

Six geese a-laying,

Five gold rings,

Four colly birds,

Three french hens,

Two turtle doves,

And a partridge in a pear tree.

Cette chanson a été adaptée par Henri Dès et voici les paroles :

Le douzième jour de Noël
J'ai reçu de mon ami
Douze ventouses
Onze pierres ponces
Dix bigoudis
Neuf bonnets neufs
Huit parapluies
Sept pincettes
Six poésies
Cinq gros poussins
Quatre pissenlits
Trois petites poules
Deux caramels
Et un moineau tout en haut du pommier.


Joyeux Noël



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15 décembre 2009

Des blogs et des liens

Tout à fait par hasard, j’ai découvert l’excellent et prometteur blog du sociologue Philippe Cibois. Ce blog  « La question du latin » est consacré à la défense du latin. Parce que je ne peux qu’être en accord avec les idées de Philippe Cibois, je vous livre l’adresse : http://enseignement-latin.hypotheses.org/.

Dans le domaine des langues anciennes, Nadine Pla, tout à son rythme, nous entretient de sujets de l’Antiquité classique qui trouvent un prolongement au XXIe siècle : http://cheminsantiques.blogspot.com/ 

Et voici le blog d’un auteur belge Christopher Gérard, auteur de « Aux armes de Bruxelles ». Si vous voulez suivre ses réflexions : http://archaion.hautetfort.com/

Et puis, plus personnellement,  « J’ai vu un caribou déneiger le balcon » qui illustrera les aventures de Roxane au Québec… http://poutine-et-caribou.over-blog.net/

A bientôt…

24 août 2009

Drôle de Jules

Il y a plus de vingt ans, je lisais régulièrement et avec délectation la prose d’Yvonne Somadossi. J’ai conservé certains de ses articles. Voici l’un d’eux, paru dans le journal « Le Soir », le 9 septembre 1986. Je vous le livre et l’adresse tout particulièrement à Toinette-Astrid du blog « Mes loisirs, mes joies et ma famille » car il concerne un certain Jules, Amiénois célèbre !



DRÔLE DE JULES

En cette période de rentrée des classes, permettez-moi, mesdemoiselles, de reprendre ici quelques extraits du discours... de fin d'année scolaire qu'adressa un célèbre visionnaire aux lycéennes d'Amiens, lors de la distribution des prix de 1893. Il y a un siècle quasi, oui. Mais je jure; a) que cela en vaut la peine; b) que vous connaissez l'auteur de la causerie paradoxalement illustre pour ses romans d'anticipation; c) que la découverte de son identité vous causera sans doute, comme à moi, un petit choc. Alors que son œuvre nous aura tant tait rêver, le discours en question a de quoi nous laisser bien rêveuses! Allons-y.

« …Pour une femme,- on ne saurait trop le répéter -, ne vaut-il pas mieux inspirer des vers que d'en faire? Aussi, l'enseignement vous est-il départi avec juste mesure, et, si quelques-unes de vous se font étudiantes en droit et en médecine pour porter le rabat des avocates ou manier le bistouri des doctoresses, ce sera le petit nombre. Les leçons de vos maîtresses vous préparent au rôle qui vous est dévolu: la direction de la famille, la douleur à consoler, la misère à secourir;

» …Grandes et petites, prenez garde de vous égarer en courant le domaine scientifique. Ne vous plongez pas trop profondément dans "la science, ce vide sublime" (...) où l'homme lui-même se perd quelquefois.

» …Que penser de celles qui cherchent à se jeter dans les luttes sociales (...), qui prétendent se lancer dans le fracas des affaires, qui veulent jouer des coudes pour se faire place ? Vous avez à mieux diriger vos aptitudes en rendant agréable le toit familial et le foyer domestique. Contentez-vous d'être gracieuses quand les hommes sont gauches, d'être belles quand ils sont laids, d'être douces quand ils sont rudes, d'être bonnes quand ils sont mauvais, d'être des anges quand ils sont des diables!

»…Quant à la gymnastique, mesdemoiselles, faites-en sans excès. Surtout pas de bi cyclisme! Laissez la pédale aux hommes pressés. Ne compromettez pas dans un système compliqué d'engrenages les grâces de votre démarche, et ne mettez jamais de criardes roulettes à ces petits pieds, qui doivent vous suffire - même pour courir chez la Providence! Rien de plus profitables que des exercices appropriés à vos goûts, à vos forces tels: le cerceau, la grande corde, la petite corde, le volant, les barres même, où nous voyons les concurrentes des écoles primaires déployer tant d'ardeur, lorsque monsieur le maire nous invite à présider des concours de jeux.

»…J'espère au surplus que votre maîtresse de cuisine - je veux dire d'économie domestique - ne se contente pas de vous initier à l'art du pâtissier et du confiseur... Puissiez-vous, en sortant du cours de chimie générale, savoir confectionner un pot-au-feu suivant les règles, et combiner, dans une juste proportion, les éléments de ces haricots de mouton, supérieurs aux ambroisies de l'Olympe, dont la recette n'a jamais pu être retrouvée, malgré les recherches d'archéologues aussi tenaces que gourmands !

»…Il faut se féliciter d'être femme et repousser avec dédain les revendications parfaitement ridicules que ne cessent de reproduire des politiciennes à tous crins et de toutes crinières. Gentilles fillettes, laissez-vous devenir de belles demoiselles. Demoiselles, devenez des femmes accomplies. Femmes, devenez d'excellentes mères de famille. Mères de famille, devenez des aïeules couronnées de cheveux blancs. Cette couronne-là vous sied mieux que notre calvitie précoce dénudant nos crânes avant l'âge !... »

Voilà un discours qui mettait au moins clairement en garde contre les dangers de l'instruction, source de détournement des devoirs familiaux ! Son auteur? L'auteur de Cinq semaines en ballon; De la Terre à la Lune; Vingt mille lieues sous les mers; Le Tour du mon­de en 80 jours; Michel Strogoff, etc. Un authentique futurologue en son genre, Jules Verne en personne.

Même que ce féministe enragé ponctua sa conférence d'une émouvante, autant que courtoise prise de position :

«…Qu'il me soit permis de protester ici contre la boutade de ce mauvais plaisant qui croyait spirituel d'oser dire: «Dans la femme, on sent déjà la fatigue du Créateur! » Si la femme n'est venue qu'après l'homme, c'est que le Créateur a voulu d'abord se faire la main, se perfectionner pour sa dernière et sa plus belle création, en suivant une loi de la nature qui l'obligeait de progresser ... »

Avant d'ajouter, pathétique:

«… Mon Dieu! Que j'aurais voulu être femme - au moins pendant quelques années ! »

Merci, Jules, oh! Merci…

16 août 2009

Images de mes vacances

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Besançon, la citadelle construite par Vauban

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Château de Saint-Loup Nantouard, propriété du comte de Menthon. Fondé au XIe siècle, son aspect actuel remonte au XIXe siècle.

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Dijon, église Notre-Dame. Horloge à jacquemart rapportée de Courtrai par Philippe le Hardi en 1382, après sa victoire sur les Flamands révoltés contre Charles VI.

27 juin 2009

Swapomythes

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Oyé, oyé, bonnes gens ! C’est la première fois que je participe à un swap !

C’est le thème du mythe qui m’a conquise !

Ce swapomythes était organisé par Praline, Ikastor et Arsène.

J’ai envoyé un petit colis à Saraswati, assez tardivement (avec une semaine de retard), et je m’en excuse car, avec les examens, j’étais un peu dépassée ... J’espère qu’elle ne m’en voudra pas et aimera mes choix littéraires. Je peux déjà lui révéler qu’il y aura du chocolat... belge Galler!

J’ai découvert hier soir en rentrant chez moi le paquet que m’avait réservé Majanissa. De Bretagne, celle-ci aurait voulu m’envoyer des crêpes... Mais le transport est trop long de Bretagne à Bruxelles pour que ces délicieuses crêpes bretonnes arrivent fraîches ! Cependant d’autres gourmandises m’attendaient : des palets bretons (Mmm...), des caramels au beurre salé, dans leur petit panier, du thé et du chocolat. J’ai eu un petit sourire en trouvant ces tablettes de bon chocolat « Cote d’Or » bien de chez nous... (il n’en reste déjà plus beaucoup !)




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Côté livres, Majanissa a tenu à m’offrir « La mort de la Pythie » suivi de « Minotaure » de Friedrich Dürrenmatt, « Un visage pour l’éternité » de C.S. Lewis. Je lis qu’il s’agit une fantasy âpre qui rend hommage à la mythologie grecque ; cela tombe bien car je n’ai jamais rien lu de semblable et suis heureuse de faire cette découverte ! Il y a aussi « La lumière Antigone » d’Henry Bauchau car Majanissa a remarqué que j’avais déjà lu beaucoup de cet auteur !

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Un tout grand merci à Majanissa pour tous ces cadeaux et à Praline pour son organisation efficace !

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16 juin 2009

L'amour au-delà de la mort

C’est une journée studieuse qui s’annonce pour moi, une journée de correction comme je ne les aime guère ! Hier examen des 5e avec au programme Catulle et Sénèque. Et une version d’Aulu-Gelle : l’amour au-delà de la mort.

C’est un texte que j’aime beaucoup. J’attends toujours quand je présente  cette version en contrôle ou à l’examen un cri horrifié, un « Beurk » ou un « Oh ! Madame ». Hier, c’était le silence total. Pourtant il me semble que la plupart des élèves ont compris le sens général. Mais c’est vrai qu’après moi, ils avaient encore « chimie » et que le stress était à son comble !

Et vous, ferez-vous « Ah » ou « Oh » ?

Aulu-Gelle nous raconte l’histoire d’Artémise, épouse de Mausole, roi de Carie au IVe siècle avant J.-C. qui aima tellement son mari qu’elle mélangea ses os broyés et ses cendres à de l’eau pour les boire ensuite entièrement (le verbe latin est ebibere, soit boire jusqu’au bout). C’est la même Artémise qui fit construire à la mémoire de son mari un monument extraordinaire, considéré comme l’une des sept merveilles du monde antique : le mausolée d’Halicarnasse (Bodrum actuelle).


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Cela me fait songer à cette entreprise des Etats-Unis qui vous transforme les cendres de l’être aimé en diamant... Après une recherche rapide sur la toile, j’ai trouvé la référence récente d’une société suisse qui effectue cette transformation à un prix moins élevé que le coût de votre enterrement !

Voilà ! Il ne me reste plus qu’à lire et relire les différentes versions que mes élèves auront données de cette histoire d’amour dont j’espérais qu’elle les toucherait davantage !



6 juin 2009

Mortels vous vivez comme si vous deviez toujours vivre !

Par hasard, j’ai lu un passage qui m’interpelle... Il a deux mille ans. Son auteur est Sénèque, un philosophe stoïcien et précepteur de Néron (Ier s. PC). Il est tiré de l’ouvrage De la Brièveté de la vie, III, 4-5. Je vous le livre.

« Mortels vous vivez comme si vous deviez toujours vivre. Il ne vous souvient jamais de la fragilité de votre existence; vous ne remarquez pas combien de temps a déjà passé ; et vous le perdez comme s'il coulait d'une source intarissable, tandis que ce jour, que vous donnez à un tiers ou à quelque affaire, est peut-être le dernier de vos jours. Vos craintes sont de mortels; à vos désirs on vous dirait immortels.

La plupart des hommes disent : A cinquante ans, j'irai vivre dans la retraite; à soixante ans, je renoncerai aux emplois. Et qui vous a donné caution d'une vie plus longue ? Qui permettra que tout se passe comme vous l'arrangez ? N'avez-vous pas honte de ne vous réserver que les restes de votre vie, et de destiner à la culture de votre esprit le seul temps qui n'est plus bon à rien? N'est-il pas trop tard de commencer à vivre lorsqu'il faut sortir de la vie? Quel fol oubli de notre condition mortelle, que de remettre à cinquante ou soixante ans les sages entreprises, et de vouloir commencer la vie à une époque où peu de personnes peuvent parvenir! »

18 mai 2009

Lobbes : La collégiale Saint-Ursmer

Ce week-end, mes pas m’ont menée en Thudinie, non loin de La Louvière, dans la charmante ville de Lobbes. Quelle beauté ! Chemin faisant, je me disais que notre Belgique, cependant pas très grande, m’était bien mal connue...


Dans cette église, aujourd’hui collégiale, j’ai assisté à un concert ; ensuite, j’ai participé à une visite guidée des lieux.


L’idéal est de se garer sur la place, près de l’office de tourisme et de gravir à pied les marches qui mènent à la collégiale.




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L’histoire de cette église est liée à celle de l’abbaye Saint-Pierre toute proche, détruite par les troupes révolutionnaires en 1794.Elle fut successivement église funéraire, paroissiale, collégiale et un lieu de pèlerinage à Saint Ursmer, un des fondateurs de l’abbaye au VIIe siècle.

Le bâtiment est un témoignage précieux de l’art carolingien ou pré-roman. Il présente un plan en forme de croix latine avec un faux transept à l’ouest. La nef est la partie la plus ancienne de l’église, le chœur et la tour-porche datent du XIe siècle. Le clocher est postiche et date de la restauration de la collégiale par l’architecte Charpentier au XIXe siècle.

La crypte romane est voûtée sur ses 15 arêtes. Elle contient les sarcophages mérovingiens des saints Ursmer et Ermin et plusieurs dalles funéraires d’abbés du XVIe siècle.

Un jardin de plantes médicinales, le jardin de Folcuin, jouxte la collégiale. Il est entretenu par une équipe de bénévoles.



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22 avril 2009

Découverte archéologique

Dans le cadre de fouilles dans le sous-sol, jusqu'à 100  mètres de profondeur, des scientifiques russes ont trouvé des vestiges de fil de cuivre qui dataient d'environ 1000 ans. Les Russes en ont  conclu publiquement que leurs ancêtres disposaient déjà, il y a 1000 ans, d'un réseau de téléphone en fil de cuivre.



Pour faire bonne mesure, les Américains ont également procédé à des fouilles dans  leur sous-sol jusqu'à une profondeur de 200 mètres. Ils y ont trouvé des  restes de fibre de verre. Il s'est avéré d'après les scientifiques Américains  que leurs ancêtres disposaient déjà, il y a 2000 ans, d'un réseau  numérique en fibre de verre. Et cela, 1000 ans avant les Russes !



Quelques semaines plus tard, en Belgique, le communiqué (ci-dessous) de la BAP est publié : « Suite à  des fouilles dans le sous-sol jusqu'à une  profondeur de 500 mètres, des scientifiques et chercheurs belges n'ont rien trouvé du tout... Ils en concluent que les anciens Belges disposaient déjà, il y a 5000 ans, d'un réseau Wifi.  »

2 septembre 2008

Retour de vacances

Mardi 2 septembre...

Je vous apprendrai rien en vous disant qu'en vacances le temps passe vite. Trop vite... Je suis cependant contente de retrouver mes chers élèves ! Ce sera jeudi; les premiers jours de septembre sont consacrés aux examens de passage pour les "ignares" qui en ont et aux délibérations de seconde session. Jeudi donc c'est le jour "J".

Pour ceux qui l'ignorent encore, j'ai passé mes  vacances d'été sous le lourd soleil des Cévennes. Une magnifique région autour des jolies villes d'Anduze, de Florac, du Pont de Montvert, de Coudoulous, près de la Causse Méjean, de l'Aven Armand,... Je sais que je vous fais rêver!

Vous trouverez quelques photos dans l'album. Je voudrais toutefois épingler trois cartes postales trouvées au hasard des librairies, trois cartes qui m'ont fait sourire...

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Deux heureux couples

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Heureux couple (tout sourire, n'est-il pas?)

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Repos hebdomadaire!?

31 juillet 2008

VACANCES

Ce blog est en "veille" jusqu'au 1er septembre.

Merci de votre passage.

19 juillet 2008

Un "dicton" pour sourire


En juillet, n'oublie surtout pas ton petit bonnet

(Thierry Fiorelli, "Le Soir", 9 juillet 2008)

15 juillet 2008

Riche et célèbre

Comme chaque jour, elle descendait à pas lents la rue, perdue dans ses réflexions. Elle y était presque ! Le magasin était situé à l’angle de deux des artères les plus chics de la ville. Enfin elle arriva devant l’étalage.

Comme chaque jour depuis maintenant une semaine, elle colla le nez à la vitrine et écarquilla les yeux de stupeur devant tant de finesse et de beauté.

A chaque fois, c’est avec le même ravissement un peu béat qu’elle redécouvrait cette splendide robe de soie grise, ornée d’un petit col chinois, la taille serrée par une ceinture. Tout à côté, il y avait une robe de soirée en mousseline à larges fleurs, des sacs, des bottes et des bottillons, des fourrures. Mais le but de sa promenade quotidienne depuis que l’étalage de la célèbre boutique parisienne avait été refait, c’était d’admirer encore une fois, et puis une fois encore, cette tenue à la fois si simple et si élégante.

Bien sûr, c’était une robe comme jamais elle ne pourrait s’en offrir, elle qui exerçait un tout petit boulot de vendeuse dans une grande surface. A moins d’y consacrer deux ans de salaire !

Mais c’était exactement la robe qu’elle s’offrirait le jour où elle serait riche et célèbre !

Ah ! Si seulement elle pouvait être riche et célèbre…

15 juillet 2008

Le 15 de chaque mois

C'est la première fois que je participe à la rédac du mois. Le sujet imposé de juillet est "Riche et célèbre". Je me suis légèrement écartée des consignes données. En effet, il était demandé de décrire sa vie une fois que l'on aurait obtenu célébrité et richesse... Mais voilà! Impossible de s'y mettre. J'ai donc pondu le texte ci-dessus!

Participent aussi à cette "réjouissance" (attention, cette liste est un "copier-coller" fourni aimablement par les aimables organisateurs aux gentils participants; je n'ai pas vérifié moi-même tous les liens! Veuillez donc excuser les éventuelles erreurs.) :

Laurent, Olivier, Noelia, Bergere, Bertrand, JvH, Hibiscus, Anne, Julien, Chantal, Looange, V à l'ouest, Jo Ann v, William, Catie, Nanou, Cecfrombelgium, Julie70, Gazou, BlogBalso, Lydie, Lucile, Optensia, Joël, Linda, Denis, Julie, Le chat qui, Ckankonvaou, Lodi, Mahie, Asibella, Mariuccia, Brigetoun, Amanda, Renée, Agnes, Laetitia, 4nn3, MissBrownie, Karmichette, Rikard,

14 juillet 2008

Camille Claudel

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Ma passion pour Camille Claudel date d’il y a plus d’une vingtaine d’années à l’époque où j’ai lu le livre d’Anne DELBEE, Une Femme, (Le livre de poche 5959) qui avait obtenu en 1983 le Grand Prix des lectrices de « Elle ». Ce livre m’a marqué ; je me souviens très vivement n’avoir pas aimé la plume de l’auteur mais avoir continué et terminé ce livre fascinée par le personnage de Camille Claudel. Puis d’avoir enchaîné en m’offrant le très bel ouvrage de Reine-Maris PARIS, Camille Claudel, Paris, Gallimard, 1984.


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Sœur de l’écrivain Paul Claudel, statuaire, élève et maîtresse de Rodin, Camille Claudel, née en 1864, termina ses jours en 1943 dans un asile, après 30 ans d’internement.

Aussi, quand j’ai vu que le Musée Rodin organisait (encore jusqu’au 20 juillet) une rétrospective de l’œuvre de l’artiste, je n’ai pas voulu manquer l’événement.

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Samedi 12 juillet. Dès l’ouverture de l’exposition, les visiteurs se pressent ! La file sera longue… Mais il fait beau et, en nous retournant, nous pouvons admirer le dôme doré, luisant, brillant, resplendissant des Invalides. Le dispositif policier est important à la veille de la fête nationale car Paris accueille des chefs d’états européens ainsi que le président syrien que des compatriotes attendent pour l’acclamer.


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Heureusement, l’avancement de la file dénonce les prévisions les plus pessimistes des hôtesses d’accueil et nous entrons assez rapidement dans les trois salles consacrées à Camille Claudel.

Nous visitons l’exposition par la fin… mais peu importe ! « L’âge mûr » occupe une place centrale : on y lit les démons qui agitent Camille Claudel : le temps qui passe, la perte de la jeunesse, la vieillesse, le destin,… Et puis aussi : « Les Causeuses », « La Vague », « Les Cheminées », comme l’artiste les appelait,… Il y a un mouvement, une vie, une expression dans les toutes « petites choses nouvelles… ». C’est à chaque fois un petit tableau et ce qui me fascine aussi, c’est l’alliance des différents matériaux : bronze, marbre, onyx, … et le jeu des couleurs.

Les_causeuses

La deuxième salle est celle où l’on peut admirer « Sakountala » et « La Valse ». Le choc ! Je crois que « La Valse » est vraiment la sculpture que je préfère de loin à toutes ! Toutes les photographies ne permettront pas de rendre la grâce des deux danseurs dont les corps se mêlent…

La_Valse

La troisième salle est consacrée à ses débuts, aux fusains des membres de sa famille, aux bustes de son frère Paul, de sa sœur Louise,… On sent le travail, l’étude mais pas encore cette explosion de sentiments qui jaillira quelques années plus tard.


Outre ses œuvres, on entre également dans l’intimité de Camille Claudel par des lettres, des photos et un questionnaire « façon Proust » : elle répond à l’une des questions qui concerne les défauts qu’elle « déteste les défauts des autres mais adore les siens » !!!

Je vous reparlerai encore de la sculptrice Camille Claudel car j'ai craqué... pour Odile AYRAL-CLAUSE, Camille Claudel, sa vie, Paris, Hazan, 2008 : une traduction française d'un ouvrage publié aux Etats-Unis en 2002. Au premier abord, rien à voir avec le livre d'Anne Delbée : c'est une biographie de 341 pages, comprenant de nombreux extraits de sa correspondance, des photos, un index et des notes !

A suivre...

10 juillet 2008

A chacun son chat


achacunsonchat2



Michel Lebret, A chacun son chat

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