Le dindon et l'emmerdeur

16 décembre 2007

Ce samedi soir avait lieu la soirée annuelle du club de GPh, soirée dans laquelle mon mari met toute son énergie, de la recherche des sponsors à la vente des places en passant par la confection de mendiants ou de cocktail maison… Cette soirée est à l’origine d’une grande effervescence, de quelques soucis imprévus et de nombreux coups de fil… C’est donc LA soirée de l’année !

Cette année, à l’affiche du CCU – rebaptisé « c cu(l) » (en lieu et place de C-C-U) par « les initiés » -, la pièce de Francis Veber « L’emmerdeur » rendue célèbre par le film d’Edouard Molinaro avec Jacques Brel et Lino Ventura.

Au nombre de ces petits détails, certes futiles, qui me préoccupent, il y avait la tenue… J’ai une garde-robe correctement remplie de tenues décontractées et de tenues de ville. Cependant, ce matin déjà, la question me taraudait l’esprit : il faut savoir que ces dernières semaines, j’ai grossi…

En début d’après-midi, je comptais encore puiser dans mes (maigres) richesses taille 42 quand arriva le moment de conduire mon fils – les 13 ans irrespecteux – à son cours de tennis. Et voilà donc ce petit bout d’homme d’attaquer… Que va-t-il mettre ce soir ? Peut-il laisser sa chemise ouverte sur le t-shirt - version plage -, couper les languettes de cuir de ses chaussures, les susmentionnées languettes empêchant le pantalon de former un pli élégant,…

Et de fil en aiguille nous en arrivons à ce qu’il me pose LA question : « Et toi, que vas-tu mettre ce soir ? » Je n’ai pas le temps d’ébaucher une réponse que je reçois un avertissement : « Tu ne vas pas mettre la jupe dans laquelle tu ressembles à un dindon ! » Je manque de m’étrangler ! Moi, un dindon ! Premier réflexe : quelle jupe ? J’identifie rapidement : jupe courte, à plis, genre écolière chinoise, me dit-il, (pour japonaise) passons ! C’est bien sûr l’une des tenues pressenties… La conversation continue. Je m’épargne à moi-même de la raconter ! Non mais ! Bientôt, je vais croire que j’ai deux maris et que le plus redoutable n’est pas celui qu’on imagine !

Résultat positif : je largue le démon vite fait bien fait et me rue au « basilix » pour y dénicher une petite jupe pas trop chère qui fera « chic » et pas « glouglou » ….

Au fait, je ne savais pas qu’on répétait la pièce l’après-midi !