Jeu de quilles

16 avril 2008

J’avais terminé ces dernières vacances l’esprit plus serein que je ne les avais commencées.

En effet, à la veille du congé, un coup de fil d’une ancienne collègue m’avait plongé dans des affres d’angoisse et de d’inquiétude. Nommons-la C***. Je l’ai rencontrée dans une autre vie, il y a 14 ans, alors que je travaillais comme temporaire dans une autre école où elle était nommée.

Cette collègue reprenait contact avec moi et m’annonçait officieusement sa propre mutation, ainsi que celle de sa collègue, dans mon école où deux postes ont été déclarés vacants.

Notre collaboration entre collègues s’était bien déroulée à l’époque même si j’avais pu déplorer de sa part un certain dirigisme. Mais il faut avouer que j’étais encore toute jeune et inexpérimentée. Même si je suis d’un caractère pacifique et souple, j’espère que le temps qui a passé aura pu renforcer mes défenses naturelles !

Aujourd’hui, la nouvelle est officielle.

Deux mutations donc… Mes collègues depuis trois ans doivent partir. C’est le jeu… Dommage… Nous avions formé une bonne équipe : leur jeunesse et leur dynamisme ont plu aux élèves.

Quant à moi, il me faudra être vigilante et veiller à me protéger.